Review : The Amazing Spider-man: Amazing ?

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(And the English version is the text below^^ yes i did it !  Before reading, i have to say this is not my mother language... Sorry for the mistakes)

The Amazing Spider-man : le cinéma grand public doit-il être un cinéma poubelle qui nous prend pour des abrutis ?

En y allant, je savais que je prenais des risques. D'accord, en tant qu'arachnophobe convaincu, voir un film dont le pitch est l'histoire d'un super héros dont le pouvoir est de se prendre génétiquement pour une de ces bestioles à huit pates, et surtout apprécier le film, c'est un peu comme mettre sciemment la tête dans la gueule d'un Alien en disant « Vas-y Pupuce, c'est pareille qu'avec une sucette».

N'empêche que si j'ai pu me taper The Deep Blue Sea sans faire une rupture d'anévrisme  et en faire une critique objective qui m'a amenée à la cuisante conclusion que Tom Hiddleston est surement aussi hétéro que je suis ingénieur en biologie moléculaire, je peux tout voir.

Et j'ai vu. Et depuis hier, je ne décolère pas. Pourtant, je ne suis pas une de ces critiques vaches qui font du cynisme leur fonds de commerce littéraire. Je suis même plutôt dans le camp des bisounours. N'empêche que là, je ne décolère pas.

Le contexte.

Je ne sais même pas par quel bout le prendre, le contexte, à part ouvrir la fenêtre, prendre de l'élan et le balancer très loin en essayant de viser le caniche épileptique du voisin (tant qu'à faire, le film aurait une certaine utilité).

Parce que la foule est stupide et que les producteurs se sont embourbés dans de sombres histoires de droits d'exploitation et de franchises qui les obligent à produire des films, même quand ils n'ont plus d'idée pour le faire, nous revoilà repartis avec un nouveau Spider man version 2012 alors que le dernier opus de la première trilogie, commencée en 2002, s'est achevée en 2007.

Les producteurs, dont l'essence est de produire peu importe quoi finalement, ont confié à un réalisateur, dont le but est de réaliser peu importe quoi aussi, le remake de l'histoire de Peter Parker que tout le monde a oublié, tu penses, ça date de 2007, houlà là là  qu'est-ce que c'est loin tout ça !

L'histoire

Attention : révélations (enfin façon de parler, c'es le même film qu'en 2002 alors vous parlez d'un spoil).

Avant de rentrer dans le vif du sujet, je vous préviens immédiatement, contrairement Nolan qui a au moins fait semblant de nous proposer une version alternative de Batman, le choix de Marc Webb (c'est le pilote du navire qui coule, il aurait dû se tirer avec la première barque) a été de nous refaire exactement le même film qu'il y a dix ans en le dépoussiérant à peine et en collant de la 3D. Ben oui, on a toujours pas la nouvelle génération de scénaristes, suite à l'épidémie de peste, alors on fait des films comme on peut, c'est-à-dire qu'on n'en fait pas, en se disant que la foule est bête et que personne ne remarquera qu'il n'y a pas d'histoire et pas de film. Il y a plein de couleurs, ça devrait suffire.

C'est vrai, c'est pareil que les jouets pour bébés, si c'est bruyant et que ça bouge, ça fait l'affaire.

Alors nous voilà avec la première partie du film (soit 1h environ) qui reprend, quasi scène par scène, la première version de Spiderman. En moins bien. En plus simpliste, parce qu'en dix ans, les producteurs et réalisateurs se sont dit que la société de consommation avait sapé un peu plus encore l'intelligence moyenne de la foule et qu'on pouvait vraiment lui faire bouffer n'importe quoi à l'écran.

Et c'est donc parti pour le formidable voyage en terre arachnide.

Je rappelle le handicap de départ de l'histoire de Spiderman : il faut réussir à faire croiser le chemin d'un ado sans histoire et d'une araignée mutante, à provoqué un coup de foudre entre les deux et que le fruit de leur roulage de pelle produise une mutation génétique chez l'ado, mais une mutation glamour parce qu'elle n'a pas pour conséquence de lui faire pousser des pattes poilues ou plein d'yeux.

Z'allez voir c'est du lourd.

Tadaaaaa (moi aussi, j'ai décidé de mettre des effets bon marché) au début, le petit Parker est abandonné par ses parents qui sont des scientifiques qui bossent sur un truc hyper trop top secret de la mort. Il est refilé à de la famille qui prend surtout bien soin de ne poser aucune question (ah ben des fois qu'on ait enfin une réponse, faut pas déconner). Après quoi, le petit Parker devient un ado un peu timoré sans caractéristiques particulières affichées, si ce n'est qu'il sait hyper bien se servir d'un ordinateur et qu'il a un grand sens de la morale, contrairement à ses potes de lycée qui ont tous été formés à l'institut Mengele tellement ils sont mauvaiiiiiis (je ne sais pas avec quoi  les américains nourrissent leurs ados mais leurs lycées, ça fait pas rire). Un soir que le petit Parker écope une inondation dans son sous-sol, il tombe sur la vieille mallette de feu son papa et en deux quatre deux, il trouve dans la pochette interne cachée un gros dossier avec plein de formules scientifiques et de cigles que le petit Parker comprend parce qu'on a oublié de nous dire qu'il était super intelligent, en fait.

Ca le travaille. Nous aussi parce qu'on sent que deux heures et des patates, ça va être long.

Le petit Parker a vu aussi une photo (il y a toujours une photo parce que, sinon, les héros, ils pigent jamais rien au scénar) de son père avec un pote de boulot : le docteur Curt Connors qui est un super scientifique, bossant dans une énorme entreprise spécialisée dans la recherche génétique : la Oscorp. Et ooooh comment ça tombe trop bien, la dinde/jeune fille/héroïne qui  a tapé dans l'œil  du petit Parker à son lycée (on en a toujours une dans les comics, c'est bien le problème) est une fille tellement brillante (mais elle n'a sauté aucune classe, bien sûr) qu'elle a été recrutée comme  guide au sein de la Oscorp (oui la société fait des visites, comme les musées, même pas peur des fuites ou de l'espionnage industriel, puis la recherche génétique, c'est un sujet hyper accessible pour le plus grand public et les lycéens).

A partir de là, je me suis dit «  Ca pue cette histoire ».

Bref, alors le petit Parker va s'infiltrer dans une des visites guidées faite par la dinde/copine/héroïne pour rencontrer l'ancien pote de son père : le docteur Connors. Ce dernier explique aux élèves (qui en ont pas du tout rien à cirer) que la société Oscorp fait des recherches ultra secrètes sur des lézards mutants pour régénérer le corps humain. Ca tombe bien parce que le docteur Connors, il a plus son bras droit alors on comprend que la régénération cellulaire, ça lui cause vachement. Aaaah ben non ça y est, vous avez déjà la fin du film.

re Bref passons, le petit Parker, lui, il en a rien à foutre de la présentation des innovations d'Oscorp, il veut découvrir des trucs dans l'entreprise. A ce stade, personne ne sait ce qui le pousse à fouiner dans les étages d'Oscorp mais, enfin, il fouine. Et là, comment que c'est trop bien fait le cinéma poubelle, quand même, les petits cigles sur les formules du dossier de son père s'affichent en grand sur une porte dont l'entrée est hyper sécurisée par un super digicode high-tech. Bon, pour vous situer la scène suivante, vous voyez le sketch des inconnus sur star trek ? Oui ? C'est pareil, sauf que c'est moins drôle.

Je traduis en langage profane : « Oooooooh là là là, tu as vu la porte avec un digicode hyper méga complexe ? Il s'y passe forcément quelque chose parce que sur la porte y'a marqué « hyper confidentiel » et y'a un gros cigle identique à celui qui se trouve sur la pochette appartenant à ton père ».

Ou, encore, en langage : « ce film commence à me les casser sévère » ça donne :  « mais tu vas l'ouvrir cette pu*** de porte, qu'on passe au plan suivant ??? ». Donc le petit Parker, planqué derrière son pauvre mur, genre ni vu ni connu dans un étage ultra sécurisé, a réussi à voir le code secret du digicode (il n'a pas encore ses supers pouvoirs mais, à ce stade, on est plus à ce genre de détails près). Il entre dans la pièce hyper confidentielle. Et là y'a des métiers à tisser avec plein d'araignées fluorescentes dedans. Jusque-là, on ne nous a parlé que des travaux sur les lézards mais, ici, on a des araignées parce que je rappelle que le titre du film, c'est Spiderman et pas Lézardman…

Non mais si vous ne faites aucun effort pour suivre aussi, on ne va pas s'en sortir.

Et donc comme il faut qu'il fasse l'amour avec l'araignée pour qu'on avance (on est bien à 1h10 de film) on n'a pas le temps de faire des préliminaires, donc le petit Parker se prend les pieds dans un tapis (à ce stade, tout le monde se fou de savoir comment) bref, les araignées dégringolent sur lui, y'en a une qui se planque dans son T-shirt et qui le pique un peu après.  Hop voilà, enfin, on avance.

Parce que l'effet est toujours instantané, en cas de mutation, le soir même il ressent les premiers symptômes. Et c'est trop bien fait la mutation génétique parce qu'elle donne que des pouvoirs trop méga classes. Pour en juger, le petit Parker se fait agresser dans le métro parce que les métros de New York ne sont vraiment pas sûrs et il réalise qu'il est super puissant. De retour au lycée, il met sa raclée au sportif tortionnaire et impressionne vachement la dinde/copine/héroïne qui, étrangement, a complètement oublié qu'elle était super intelligente et se contente de le regarder avec des yeux énamourés super timides, en nous faisant croire qu'elle a vraiment 17 ans alors que je rappelle qu'elle était chargée, y'a dix minutes de film, de présenter les travaux d'une entreprise hyper méga pointue en matière de recherche scientifique.

Ah les hormones, c'est mal.

Tout accaparé par ses nouveaux dons, le petit Parker s'éloigne de son oncle et de sa tante (il rentre tard et oublie d'aller la chercher, ah ben c'est un vrai délinquant). Bref, la petite famille s'engueule, le petit Parker se casse un soir, l'oncle panique (c'est un gros délinquant, je rappelle) il le suit dans la rue pour le raisonner et parce que les rues de new York ne sont toujours pas sûres, l'oncle prend une balle perdue d'un voleur de superette que le petit Parker a croisé plus tôt dans la soirée et qu'il a laissé filer.

Bon jusque là, je dormais, c'est exactement le même déroulé que le Spiderman de 2002 en moins crédible et plus caricatural. Mais bon là je me dis, ah y est, il va se passer quelque chose de nouveau, enfin !

Le petit Parker décide donc de devenir un super héros masqué, donc il coud un costume pour retrouver le voyou qui a tué son oncle. Et on se rappelle qu'il est méga brillant alors il pirate les données de la Oscorp qui, à partir de  toile d'araignée,  a développé des câbles hyper méga résistants pour les amortisseurs des avions et dont le petit Parker a piqué quelques capsules lors de sa visite à la Oscorp (oui, il ne savait pas ce que c'était à l'époque mais il a anticipé…ah non mais quand on est un géni, rien ne se discute).

A partir de là, j'ai touché le fond dans mon fauteuil et j'ai essayer de me pendre avec la bride de mon sac, mais vous avez remarqué à quel point le plafond est haut dans les cinés ?

Donc Spiderman fait son show dans les rues de New York à la recherche du voyou perdu. Pendant ce temps, la Oscorp met la pression sur le docteur Connors pour qu'il trouve enfin le vaccin régénératif de ses satanés Lézards parce que le big boss de la Oscorp (M. Osborne le futur bouffon vert…non pas Loki, l'autre. Ils sont tous verts aussi, on s'y retrouve plus) se meuuuuurt. Mais le docteur Connors, il sèche, il est brillant mais il y pige que dalle à ses lézards, c'est ballot. Qu'a cela ne tienne ! Faut bien qu'on avance sinon le film va faire 6 heures. Un matin, le petit Parker passe chez le docteur Connors, lui dit qu'il est le fils de son ancien pote de boulot, cause recherches scientifiques (les programmes scolaires des USA sont drôlement balaises) et le petit Parker lui donne, comme ça, parce qu'il est cool, la fameuse formule qui manque au docteur Connors et qui figure sur les notes de son défunt papa. Surement avec la mention : « c'est la fameuse formule qui manque » marquée à côté, sauf que je ne l'ai pas vue parce que j'étais occupée à faire un nœud coulissant à ma bride de sac.

A partir de là, j'ai commencé à creuser sous mon siège.

Est-ce vraiment utile de tirer sur l'ambulance ? Comment le petit Parker a compris que la formule (parmi d'autres, d'ailleurs) gribouillée sur les notes de son père était pile poil celle qui manquait au professeur Connors pour achever son transfert génétique entre ses lézards et les humains ?  L'histoire n'a pas le temps de nous le dire. Pourquoi, file-t-il cette formule au docteur Connors qu'il connait depuis quatre heures ? Ca, aussi, tout le monde s'en contre fou. Et surtout, quid des araignées dont plus personne ne parle ?

Bref, toujours est-il que le docteur Connors teste finalement sur lui la formule que la machine DPDNEJX 554457 produit en deux secondes trois dixième et qui sort direct le vaccin en pistolet injecteur et là tadaaaaaa, il se l'injecte et mute en gros lézard.  

Donc je résume….Si vous vous croisez génétiquement avec une araignée, vous mutez moyennement et de façon hyper glam par contre, si vous vous croisez avec des Lézards, vous mutez franchement et de façon trash. Araignées bien, lézards pas bien. Tout le monde a suivi ?

Alors le docteur Connors mute en gros lézard et comme chacun sait, les gros lézards, c'est hyper trop méchant. Donc le bon docteur devient aussitôt méchant (ouai, les araignées, c'est plus cool que les lézards, on le sait pas assez ça). Donc, le petit Parker tente d'arrêter le gros lézard parce que …ben en fait, là, personne ne sait trop ce que veut le gros lézard… Coller son contrat de prime de licenciement dans la figure de son patron, aller en boite de nuit, faire du shopping… On ne sait pas bien. Quoiqu'il en soit, le lézard sort, il grogne, il fait des dégâts, il doit être arrêté.

Pendant ce temps, on fait connaissance avec le chef de la police qui, comme tous les flics de ce genre de films, est un abruti congénital et colériqe qui veut la peau de Spiderman. Mais aha hahah c'est marrant la vie, le chef de la police se trouve être aussi le papa de la dinde/copine/héroïne. Celle-ci d'ailleurs n'a toujours pas retrouvé son cerveau et se contente de pousser des soupirs énamourés et de rougir face au petit Parker, qui finit par avoir pitié de son inutilité et  lui avoue qu'il a eu sa première expérience sexuelle avec une araignée et que, depuis, il ne l'a pas rappelé parce que ça lui a laissé quelques séquelles.

C'est moche le sexe.

Pendant ce temps, le docteur Connors, qui n'arrive pas à tenir sa transformation en gros lézard plus de trente deux minutes et quarante huit secondes, réfléchit (devant une caméra bien sûr) à un plan parce que comme il n'y a pas de scénariste, personne ne lui a dit quoi faire après avoir été transformé en méchant. Du coup, il réfléchit tout haut en même temps que nous dans la salle (enfin, ceux qui n'ont pas fini de s'enterrer sous leur siège ou qui ont réussi à se pendre). Donc au bout de 1h48 de film, ça y est !  Le méchant a enfin trouvé ce qu'il veut faire en tant que méchant : il veut se servir de la machine DPDNEJX 554457 pour répandre un nuage viral qui va transformer tout le monde en gros lézard pour que plus personne ne subisse la maladie d'Alzheimer.

….. Ah oui ben à partir de là, j'ai envie de dire … Plus rien n'est supposé nous étonner.

A la décharge du méchant, quand même, le pauvre fait ce qu'il peut. Il doit se trouver un but en trois minutes alors que personne ne l'aide. A sa place, on aurait peut –être pas mieux fait. A sa place, moi par exemple, la première chose qui me serait venue à l'idée c'est : «est-ce que la crème hydratante c'est quand même utile quand on a une peau de lézard et est-ce qu'il y a une ligne de cosmétiques appropriée. Non parce que la peau de lézard doit pas se ridée ni craindre le soleil de la même façon… ». Ah oui ben j'ai pas que des gros seins, des fois je me pose aussi de vraies questions….

Là, tout s'enchaîne hyper vite parce que c'est bientôt la fin (enfin, je l'espérai grandement). Le chef de la police surprend Spiderman sans son masque. Il pige enfin que ce que toutes les radios de la police et chaînes de TV disent depuis dix minutes à propos d'un gros lézard qui se balade en ville est vrai et que contre un gros lézard, le mieux est encore d'envoyer une petit araignée. Donc il décide d'aider Spiderman. La dinde/copine/héroïne se rappelle (enfin !) qu'elle a un cerveau et qu'elle est brillante et décide d'aider son araignée de petit copain.

Tout le monde veut aider le petit Parker, ça on a tous compris, mais encore faut-il savoir comment ? Et là, je pense qu'on frôle le géni cinématographique. Vous vous souvenez ? Le méchant est fan de télé réalité, du coup, il filme tout ce qu'il fait. Le petit Parker a trouvé son repère dans les égouts (bon, comme tous les repères de méchants) et il est tombé sur ses enregistrements dans lesquels le méchant explique tout son plan (y'a un super power point d'ailleurs). Et entre nous, le petit Parker, il est drôlement impressionné par l'idée du méchant parce qu'il n'est pas sûr qu'il en aurait trouvé une meilleure à sa place.

Donc le petit Parker demande à sa dinde/copine/héroïne d'aller faire un antidote au virus vert (faut arrêter avec le vert…) pour éviter que toute la ville ne soit transformée en gros lézard. Et là, la dinde/copine/héroïne, elle dit : « oooh pas de soucis, attends, moi je suis hyper brillant, ok ? Donc des antidotes, j'en fais tous les jours ok ? Donc je vais utiliser la machine DPDNEJX 554457 et je vais te le faire en 8 minutes ton antidote et après tu rentres à la maison et tu me fais des crêpes ok ». Ah oui le cinéma de super héros sait aussi faire des persos féminins hyper forts.

Donc tout ce beau arrive tant bien que mal à la tour Oscorp, lieu du déroulement du drame ultime, avec en BO quelque chose de très repompé à celle Titanic. J'avoue,  c'est le seul moment qui a retenu mon attention parce que j'ai bien aimé la BO de Titanic (tout ça pour vous dire que je suis méga bon public, alors pour me braquer faut en faire quand même).

Re tadaaaaaaaa (on a des moyens ou on les a pas !) : tout s'accélère, en même temps ça fait 2h04 qu'on y est, on en a tous plein le dos.  L'antidote bleu (les codes couleurs sauveront le monde) est donc pondu par la machine DPDNEJX 554457 (qu'on se demande pourquoi personne n'a remarqué à quel point elle était trop efficace cette machine et à quel point n'importe qui pourrait décrocher le Nobel avec), la dinde/copine/héroïne file le gros pistolet injecteur bleu à son petit copain qui grimpe sur le toit et se bat avec le gros lézard aidé par le chef de la police. Ce dernier est mortellement blessé : séquence émotion dont tout le monde se fou royalement parce qu'on l'avait vu venir depuis vingt six minutes et deux secondes. Avant de rendre son dernier souffle, il fait promettre au petit Parker de laisser tomber sa fille pour la protéger et nous, de dessous notre siège, la sangle de notre sac griffé acheté y'a deux jours en solde enroulée autour du cou, on se dit : « chouette, elle sera peut-être pas à l'affiche du 2, du coup, merci papa, chef de la police » (alors vous excitez pas, le comble du marketing fait que l'actrice sort avec celui qui interprète le héros, du coup, ça fait vendre parce que c'est trop meugnoooooooon, donc on se la tapera dans le 2). Le petit Parker se bat de nouveau avec le gros lézard et substitue à la dernière minute l'antidote au virus pour sauver la ville et retransformer le docteur Connors en humain. Du coup, le docteur Connors se rappelle qu'il est gentil normalement et il sauve le petit Parker.

Voilà, on est arrivé au bout de l'histoire. Je vous fais la petite scène de fin après le générique pour annoncer le 2, donc. Dans la prison le docteur Connors reçoit la visite, on ne sait trop comment, du bouffon vert (toujours pas Loki ni Joss Wedhon, ne rêvons pas) qui ouvre la discussion sur un : « et est-ce que le petit Parker sait ce qu'on a fait à ses parents ???? ». Aaah oui, pardon désolé, c'est vrai qu'on avait complètement oublié qu'au départ, le petit Parker nous a saoulés 2h30 de film pour justement répondre à cette question, c'est bien de recentrer le débat à un moment donné.

Les acteurs :

Je ne crois pas non. En tout cas, j'en ai pas vu.

Les personnages :

La dinde (Emma Stone): bon, je pense que pour ce qui est des adaptations de comics, il faut vraiment arrêter de nous faire croire que ce sont des œuvres qui mettent en avant la femme. Non, les comics de base sont sexistes. Il ne faut pas oublier à quelle date ils ont été créés et pour quel public. La femme ne sert à rien si ce n'est à faire valoir le côté hormonal, torturé ou simplement humain du héros. Bref, elle est une sorte de doudou que le héros protège et trimballe, histoire de s'arrêter cinq minutes de se lamenter ou de se battre et de faire trois phrases de dialogue.

Alors je ne sais pas ce qui est pire, avec ces nouvelles adaptations, qu'on continue de nous coller ces potiches décérébrées en les transformant en poupées pour que la gente masculine y trouve son compte, ou alors qu'on essaye de nous faire vraiment croire que cette fois, si si, la fille, elle a un vrai rôle. Dans ce film, on frise le ridicule et le foutage de gueule question rôle féminin. Cette pauvre actrice, qui pour le coup a le charisme d'une moule cuite, même si ce n'est peut-être pas complètement sa faute, passe de l'intello ridicule à la midinette gaffeuse pour finir par la femme d'action avec un manque de crédibilité qui frôle le pur géni dans la catastrophe cinématographique. Bref, on passe le film à vouloir abréger ses souffrances et les nôtres par la même occasion.

Le petit Parker (Andrew Garfield). Alors lui (bon déjà il a un nom de chat obèse et débile, je dis ça…), la seule chose qu'on se demande tout au long du film (et dont personne n'a été foutu de me répondre) c'est : « mais où il met l'énorme gouffa qui lui sert de coupe de cheveux dans son costume ? ». C'est dire à quel point l'acteur m'a touchée.  J'ai lu certaines critiques qui reprochaient à Tobey Maguire d'être un peu trop lisse pour le héros, je pense que ces critiques ne savent tout simplement pas ce que le mot « lisse » veut dire.

Le méchant (Rhys Ifans). Ben le méchant, il fait juste ce qu'il peut, c'est-à-dire rien. On le sort du chapeau, on le rend méchant en deux secondes trois dixième parce que la génétique c'est mal, ça fait faire plein de vilaines choses. Il aurait juste fallu quelques phrases de plus, quelques mimiques subtiles pour nous le rendre un poil plus charismatique ou effrayant mais c'était oublier la médiocrité de la réalisation qui semble se foutre royalement que ces personnages se révèlent un tantinet crédibles. Rappelons, ça bouge, ça fait du bruit, ça doit suffire pour la masse.

Pourtant, rendre effrayant un gros lézard, c'est quand même pas bien compliqué. Rendre méchant, un dandy anglais affublé d'une armure façon Saint Seiya, ça, c'était un vrai challenge !

Donc en gros, le conseil de blonde : on va le voir ou pas ?

Bien que cela n'engage que moi, je dirai : NON on ne doit pas aller le voir !

Et vous savez pourquoi ?

Pas à cause de la réalisation qui pense qu'on peut monter un film à coup de truelle rouillée comme on monte une clôture bancale, noooon, pas à cause d'une absence totale de fil conducteur dans l'histoire, pas non plus à cause d'un scénario inexistant alors qu'on dispose d'au moins un milliard de comics sur le sujet…Non pas à cause de ça…

On ne devrait pas aller le voir par acte de militantisme ! A un moment, il faudrait que tous ces producteurs qui ne raisonnent qu'en chiffres dans un domaine dont ils ont oublié qu'il relevait de l'art, et que tous ces réalisateurs qui sont persuadés qu'on peut bien nous faire prendre des vessies pour des lanternes, comprennent que ce n'est pas parce que la société de consommation a ouvert une période d'obscurantisme et tend à débilifier la foule, qu'on ne peut pas réagir !

Ras le bol de penser que la masse du grand public est si crédule et débile qu'il suffit qu'on lui agite un héros avec des couleurs et des effets spéciaux dignes d'un film des télétubbies pour que les singes que  nous sommes gloussent et se dandinent de joie en criant « oh jolies les couleurs, oh joli le collant, oh jolie le méchant, oh jolie la blonde ».

Ras le bol d'institutionnaliser un cinéma de merde qui s'endort sur ses lauriers en se disant qu'on a qu'à nous donner quelque chose qui ressemble vaguement à ce qu'on a déjà vu il y a quelques années et qui avaient marché pour que ça suffise.

Ras le bol que l'industrie du cinéma pense qu'elle bosse pour des spectateurs qui ont le QI d'un percheron lobotomisé et que quoiqu'on nous jette à la figure, on sera content parce que le héros vole entre des gratte-ciels.

Ces sortes de hochets cinématographiques bon marché qu'on agite au-dessus de nos têtes que les majors pensent vides sont des insultes au septième art parce que tant que ces bouses sortiront et jouiront d'un matraquage publicitaire hallucinant, on continuera d'étouffer la jeune génération de scénaristes qui trouvent portes closes parce qu'ils ne proposent pas une énième soupe vampirique ou un énième remake d'un blockbuster !

Dans quelques années, nous n'aurons plus d'autres choix que de cautionner ces films qui ne font même plus l'effort d'être au moins décalé ou drôle, à défaut d'être originaux, parce que les majors pensent que nous sommes des cochons et que se casser l'arrière train à nous donner de la confiture, ça sert vraiment à rien !

Je ne devrais pas écrire sous le coup de la colère, je le sais depuis qu'ils ont décidé de faire tous les films d'animation de Barbie pour noël en images de synthèse…C'est mauvais pour mon Karma.

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( English version)

The Amazing Spider-man : Are we so stupid ?

While I went  to the cinema, I knew I was taking a risk. Okay, as an arachnophobic convinced person, see a movie whose story is about a super hero who thinks he's a super spider (and thinks it's very cool) and mainly appreciate that kind of movie, it's a bit like putting the head in the Alien's mouth and say " Come on, sweet honey, it's like a lollipop" !

Nevertheless ! If i can see The Deep Blue Sea movie without having a ruptured aneurysm and if I can do an objective review which takes me to the conclusion that Tom Hiddleston is as straight as I'm an engineer in molecular biology, I can see everything.

And i saw. And since yesterday, I can't calm myself. Yet, I'm not a bad writer who uses the cynicism as a sort of literary commercial property.

I'm rather nice. Nevertheless, I can not calm myself.

The context.

I don't even know where to start with this context…Except opening the window, concentrating very hard and throwing it very far to the neighbor's epileptic small dog (at least the movie would be useful).

Because the crowd is stupid and because the producers are embedded in dark tales of exploitation rights and franchises that require them to produce movies (even if they no longer have any ideas to do), here we are with a new Spider-man while the last one dates from 2002 and ended in 2007.

Producers, whose the goal is finally  to produce no matter what, have entrusted to directors, whose the goal  is to make films no matter what, too, the remake of Peter Parker's story, that everyone has forgotten, wow 2007 is so far away !

The history

Attention : spoil even if this story is exactly the same version as the old one.

Before getting into the thick of it, I warn you that unlike Nolan who pretended to offer us an alternative version of Batman, Marc Webb (it's the pilot of the sinking ship, he would have had to flee in the first boat) has chosen to do exactly the same movie, a decade ago, by modernizing a little and adding slightly the 3D. We still do not have the new generation of writers after the plague epidemic that's why the directors make movies without them… That is to say it's more complicated. Fortunately, everyone  knows  that the crowd is stupid and no one will notice that there is no history and no film. There are lots of color that should be enough.

It is the same thing as the  toys for babies :  if it is noisy and if it moves, it suits… isn't it ?

Here we are with the first part of the movie (around 1h) and scene by scene, the film is exactly the same as the first version of Spiderman. In simpler and less well than the first one because the producers and directors think that the consumer society has undermined a little more the average intelligence of the crowd.  Therefore, they surely  think they could make us swallow anything.

Let's go for the great journey through the arachnid's country !

I recall the initial handicap of Spiderman's story : a teen, without much personality, must meet a mutant spider. The mutant spider has to "french kiss" the teen because this kiss produces a mutation, but a glamor mutation (not with  hairy legs and lots of eyes). Everyone follows me ?

Tadaaaa (Yes, i decided to have sheap special effects too).  At first, the little Parker was abandoned by his parents who are scientists and  who are working on something very big secret.  He's left to an uncle and an aunt who obviously asked no questions (we might have answers, we must not exaggerate). After that, the little Parker becomes a little shy teenager without special talents, except that he knows very well how to use a computer and has a great sense of morality, unlike his friends in high school who are so baaaaaaaaaad they were surely all trained at the Mengele institute! (I do not know what American teens eat for breakfast but their high schools, it's not funny !). One evening the little Parker finds the old case of his late father and quickly, he finds (in the hidden inner pocket) a big folder with lots of scientific formulas that the little Parker understands………. Well, they forgot to tell us Peter Parker was very very intelligent, actually.

The scientific formulas disturb him. Also they disturb us because we feel that two hours… it will be long.

The little parker also sees a picture (there is always a picture because, otherwise, the heroes  don't understand anything at all to the script) of his father with a job friend : Dr Curt Connors who is a great scientist working in a huge company specializing in genetic research : The Oscorp. And wow!!! it's geat, the heroin (we call : the stupid girlfriend, because in all that kind of super hero movie, all the girls are completely stupid)  that the little Parker likes very much in his High Scool  is so small that she was recruited into the Oscorp company. She's  17 years old… And she works in Oscorp…Because …She iiiiiiis….. pretty….and blonde ?

from there, in the cinema, I thought that we have a big problem.

In short, the little Parker is participating in one of the tours made ​​by his stupid girlfriend to meet the old friend of his father : Dr Connors. This explains to the students (who have nothing to do) that the Oscorp company ​​ makes secret research on lizards mutants to regenerate the human body. That's good because Dr. Connors has lost his right arm so it is understandable that cell regeneration, it speaks to him very much. Oh, you know the end of the film!

In short again, the little Parker has nothing to do with the presentation of the Oscorp's innovations, he wants to discover things in the company. At this point, nobody knows why he wants to search information in this company. And there, that kind of  "trash" movie is well done because the numbers of the formulas of his father's folder are displayed on a large gate whose input highly secure has a super digital code high-tech.

I translate in layman language : "you saw the door with a very complicated digital code? It's going to be something behind the door because it's written: "highly confidential" and there are big numbers identical that found on the folder belonging to your father. "

Or in this kind of  language called  «  this movie starts to be tiring" I translate :" Will you finally open this fucking door  and we can move on to the next scene ? ". So the little Parker, hidden behind his wall, is able to see the secret code of the gate (he has not his super powers yet, but at this stage, we laugh details). He enters the room very confidential. Inside the room, there are looms with lots of fluorescent spiders inside. Until then, we have heard only about the work on lizards but here, we have spiders because I recall that the film's title is Spider-man not Lizard-man

if you make no effort to follow, I can not do anything for you…that's what I said to myself at the cinema….

And so as he has to make love with the spider for having the mutation (1:10 movie) there isn't enough time for foreplay, so Parker stumbles on something…maybe a carpet ? (at this point, nobody wants to know how) then, spiders fall on him, one of them hides in his T-shirt and bites him shortly after. Next scene.

Because the effect is always instantaneous, on transfer, the same evening he feels the first symptoms. And it's too well done because the genetic mutation gives him very cool powers. To judge the fact, the little Parker is attacked in the subway because the subway in New York is really not safe. He realizes he is powerful. Back in high school, he humiliates the bad boy of the school and impresses  the stupid  girlfriend very much … The stupid girlfriend who, curiously, has forgotten she is very intelligent and now she just looks at the hero with eyes of Rabbid, making us believe that she's really 17 years old. And remember, there's ten minutes of film, she worked in a huge scientific research company …. I said nothing but…

Hormones are a scourge.

Busy with his new power, the attitude of Peter Parker disappoints his uncle and aunt (he comes home late and forgets to pick her up, he is a real offender). One evening the family quarrels,  Peter Parker leaves the house, Uncle Panics (Peter is a big offender, remember) he follows him in the street and because the streets of New York are still not safe, the uncle takes a stray bullet of a robber that Parker met earlier in the evening while he was stealing a supermarket.

Until then, I was sleeping, because that's exactly the same movie as Spider man 2002 but less credible and more cartoonish. But right now I'm thinking, oh is it going to happen something new, finally!

The little Parker decides to become a masked superhero, so it sews a suit to recover the offender who killed his uncle. And we remember that he's very intelligent because he manages to hack data from the Oscorp company and finds that the Oscorp has developed highly resistant cables based on the spider's webs, resistant to shocks and used for the aircraft. Peter Parker has stolen a few capsules of those spider's webs during his visit to the Oscorp (yes, at this time, he did not know what it was but he anticipated ... oh no but when you're a genius, nothing can be discussed).

From there, I hit rock bottom in my chair and tried to hang myself with the bridle of my bag, but you noticed how high is the ceiling in cinemas?

After Spider man makes the show  in the streets of New York, searching of the offender. Meanwhile, the Oscorp lobbies on the Dr. Connors to find the vaccine based on the regenerative research because the big boss of Oscorp (The future green goblin ... not Loki, the other one. They are all green,very complicated) is dying. Unfortunately, Dr. Connors is brilliant but he does not understand his lizards, it's nerd. Never mind! Things have to progress, if not the case six hours later, we will be still stucked in the cinema. One morning, the little Parker goes to see Dr. Connors and tells him he is the son of his old friend at work, they talk about scientific research (U.S. curricula are awfully strong) and Peter Parker gives him, because he is nice, the famous formula that lacks to the doctor and which is on the notes of his late father. Probably with the inscription: "This is the famous formula that lacks for the docteur" marked next to the notes, except I have not seen because I was busy making a sliding knot to my bag strap.

From there, I started digging under my seat.

Is it useful to shoot on the ambulance? How the little Parker realized that the formula (among others) scribbled on his late father's notes was the one which missing to Professor Connors to complete its genetic transfer between its lizards and humans? History does not have time to tell us. Why, Peter gives to Dr. Connors this formula that he has known since four hours? And especially, what about spiders ?

In short again…and again, Dr. Connors finally tests the formula on him and uses the machine 554,457 DPDNEJX which produces the serum in two seconds and three tenth and tadaaaaaa injects it to himself and mutates into big lizard.

So I summarize ... If you "mix" a spider with a human, you become a superhero with cool powers, but  if you "mix"  a Lizard with a human, you become a monster. Spiders are cool, lizards are not. Everyone follows?

Dr. Connors mutates into big lizard and as everyone knows, the big lizards are very wicked. So the good doctor becomes immediately wicked (spiders are nicer than the lizards, as all of us know). The little Parker tries to stop the big lizard because ... hmm… nobody knows what the big lizard wants to do exactly... throw his professional contract in the face of his boss maybe, or go clubbing, go shopping ... We do not know well. Anyway, the lizard out, he growls, he does damage, he must be stopped.

Meanwhile, one gets to know the police chief who, like all the cops in such films, is a congenital idiot who wants to stop Spider man. But life is funny, the police chief is also the father of the "stupid girlfriend". She still has not refound his brain and Parker, who finally has mercy on her uselessness  confesses that he had his first sexual experience with a spider and since, he has not recalled the spider because this strange experience has left some scars .

Sex is bad.

Meanwhile again, Dr. Connors, who can not be a big lizard during more than thirty two minutes and forty eight seconds, thinks (facing the camera of course) about a plan because as there is no writer, nobody told him what to do after his transformation into super villain. So he thinks aloud along with us in the cinema (only  those who have not finished to bury themselves under their seat or who have managed to hang themselves). So after 1:48, this is it! The villain has finally found what he wants to do as super villain: he wants to use the DPDNEJX 554,457machine to spread a viral that will transform everyone into big lizard and that nobody suffers Alzheimer's disease...... Oh well from there, I want to say ... Nothing is supposed to surprise us.

For the defense of the villain, the poor one does what he can. He must find a goal in three minutes without any help. In its place, who could say he can do better ? In its place, the first thing that I would think about would be something like that : "Is a moisturizer still useful when you have a lizard skin and is there a line of cosmetics appropriate ". Oh well I have not only  big breasts, sometimes I think about real questions ....

Here, everything comes together very quickly because it's almost the end (well, I greatly hoped to). The police chief sees Spiderman without his mask. He finally understands what all police radios and TV channels have said for ten minutes : there is a big lizard that walks in town. He decides that against a big lizard, the best is to send a small spider. So he helps Spiderman. The stupid girlfriend remembers (finally!) she is smart and she is brilliant and wants to help her boyfriend too.

Everyone wants to help the little Parker,okay, but how? But the director is a genius. Do you remember? The villain is a fan of TV show,he films everything he does. The little Parker has found his hiding place in the sewers (as all hiding place of super villain) and he fell on his recordings in which the villain explains his entire plan (there is a great video). And  the little Parker is awfully impressed by the plan of the villain because he is not sure he would have found a better one  in his place ..

So the little Parker asks his stupid girlfriend to make a green antidote to the virus (must stop with the green ...) to avoid that the whole town is transformed into a big lizard. And there, the turkey / girlfriend / heroine, says "no worries, wait, I'm so brilliant, okay ? An Antidote, I make it every day okay ? So I'll use the machine DPDNEJX 554457 and I'll do the antidote in 8 minutes and after you get home and you cook for me pancakes, okay ? " Smart girl…I seems…

All these people  come to the Oscorp tower, for the ultimate development of the drama, with a BO which is very pumped back of the Titanic. I admit, this is the only time which caught my attention because I liked the soundtrack of Titanic.

Tadaaaaaaaa again! The blue antidote  (the color code will save the world) is created by the machine DPDNEJX 554,457 (one wonders why no one noticed how this machine is strong and how anyone could win the Nobel with it), the stupid girlfriend gives the blue antidote to her boyfriend who climbed onto the top and fights with the big lizard helped by the police chief. This one is mortally wounded: Emotion whose everyone has nothing to do because we saw the scene coming for twenty six minutes and two seconds.

Well, we arrived at the end of history : re re re tadaaaaaaa !. There is a little scene after the  end of the BO which announces The Amazing Spider-man 2. In the prison Dr. Connors is visited by  the green gobelin (still not Loki or Wedhon, do not dream) who starts the discussion on "does Peter Parker know what we made to his parents?? ". ooh yes, sorry sorry, it's true we had completely forgotten that at first the little Parker has spent all the movie to try precisely to answer to this question. It is important to refocus the debate.

Actors

I do not think. Anyway, I have not seen.

Characters

The stupid girlfriend ( Emma Stone) : good, I think that in terms of adaptations of comics, we must stop to make believe that they are works which highlight women. No, the basic comic books are sexist. We must not forget at what date they were created and for what audience. The woman is useless except to reveal  the hormonal side, the tortured side or the human side of the hero. In short, the woman is a kind of teddy bear that the hero protects, just to stop  to fight during five minutes and to oblige him to say few words (and not only " i'm the hero, you're the bad guy !").

So I do not know what is worse, with those remakes, that they continue to show that kind of heroin, turning them into mindless dolls for the guys, or that they continue to make us really believe that this time, yes, the girl in the movie, she is important, interesting and smart. In this version of Spider man, the actress borders on the ridiculous. This poor actress, who for once has the charisma of a mussel cooked, although it is perhaps not completely her fault, is a shy girl, then an intellectual and at last a woman of action with a lack of credibility which borders on pure genius of the cinematographic disaster..

The little Parker (Andrew Garfield).  the only thing that you wonder  during the movie (and no one can answer to me) is, "but how can he put into his mask that kind of  haircut ? ". This shows how the actor has touched me. I read some reviews that criticized Tobey Maguire and said he was a little too smooth for the hero, I think these criticisms do not know  what the word "smooth" means.

The villain (Rhys Ifans). He just does what he can, that is to say nothing. It comes out of the hat, he becomes bad in two seconds three tenths because genetics is a bad thing. It would have just needed a few more sentences, some subtile facial expressions to make him a bit more charismatic or scary but  the mediocrity of the realization seems to royally ignore that the characters are not credible. Remember, there is action, there are colors , the movie makes noise, it should be okay for the mass.

Yet, making a big scary lizard, it's still not very complicated. Transforming an English dandy dressed in armor like Saint Seiya into a charismatic super villain, that's a challenge !

So basically, the Board of blonde: this movie will be seen or not?

Although this is only my opinion, I say: NO we should not go see it!

And you know why ?

Not because of the dramatic realization, no, not because of a complete lack of clue in the story, not because the scenario does not exist then we have at least a billion comics on the topic ... not because of that ...

We should not go see that movie by militant act! At one point, all those producers who forgot that the cinema is an art, and all those directors who are convinced they can show us anything because people don't make the difference, all those people have to understand that this is not because the consumer society has ushered in a period of darkness and that the crowd tends to be stupid, that we can not respond!

Fed up to think that the mass public is so gullible and stupid enough that we just need to see a hero with colors and special effects to be happy, that we are monkeys which are just satisfied by a  "oh pretty colors, oh pretty sticky, oh pretty villain, oh pretty blonde."

Fed up  to institutionalize a crappy movie that falls asleep on its laurels. A cinema that thinks it only has  to show us something that vaguely resembles what we have already seen a few years ago and which had success.

These kinds of cheap films agitated over our heads (that the majors think they are empty) insult the cinema. As long as these bad movies  will receive wide publicity, we will continue to stifle younger generation of writers who find closed doors because they do not offer another soup of vampires or another remake of a blockbuster!

I should not write under the heat of anger, I know it, since they have decided to end all the animation of the mupped  show  for Christmas… After a review, I had threatened to do a hunger strike… that has interested person...

It's bad for my karma.

© 2012 - 2024 OrenMiller
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KZel's avatar
Il n'y a pas à dire : j'adore tes critiques. Même si tu nous conseille de ne pas le voir, ça me donne envie de le faire en regard de ton avis. ^^